3 ans + 1 jour.
Et cela m'est égal. Un jour comme les autres.
Je n'ai pas oublié. Je me suis même souvenu de la date. Mais cela n'a produit aucun effet. Ou plutôt l'effet d'un événement du passé que l'on se souvient très douloureux mais qui fait totalement partie d'une ancienne vie, d'une autre vie, qu'un autre nous-même a pu vivre.
Un jour comme les autres. Faits de tracas quotidiens, et de tas de petits bonheurs dont la source est ici et aussi à l'autre bout de la terre.
Un jour comme les autres. Presque.
Ce jour là, j'ai reçu des nouvelles de l'autre. La même forme pitoyable que d'habitude. La différence est que cette fois-ci, avec mes amies, nous avons pu jouer au brunch de "sex and the city". J'étais Carrie, c'était bon ! L'incident est rentré dans les tracas quotidiens, au même titre que l'incident avec parent d'élève énervé le matin. Simplement fatigant.
J'ai pu me consacrer à mon tas de petits bonheurs dont la source est ici et aussi à l'autre bout de la terre.
Je peux clôre définitivement the sad side of the she-wolf. Plus de she-wolf, plus de sad-side...
the sad side of the she-wolf
Ceux qui ne sont pas dignes de nous ne nous sont pas fidèles (Pascal Quignard)
8.5.08
11.5.07
Une minute de silence
Notre histoire, tu la verras défiler dans ta tête
Alors chut, pose doucement un doigt devant ta bouche
Et lutte, efface de ta mémoire ces mots qui nous touchent
Brûle, ces images qui nous plongent dans la solitude
Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout
Une minute de silence
Ce qu'il reste, c'est tout
De ces deux cœurs immenses
Et de cet amour fou
Et fais quand tu y penses
En souvenir de nous
Une minute de silence
Ecoute passer mes nuits blanches
Dans tes volutes de fumée bleue
Cette minute de silence
Est pour nous deux
Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout
Une minute de silence
Ce qu'il reste, c'est tout
De ces deux cœurs immenses
Et de cet amour fou
Et fais quand tu y penses
En souvenir de nous
Une minute de silence
Une minute de silence
Michel Berger
Alors chut, pose doucement un doigt devant ta bouche
Et lutte, efface de ta mémoire ces mots qui nous touchent
Brûle, ces images qui nous plongent dans la solitude
Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout
Une minute de silence
Ce qu'il reste, c'est tout
De ces deux cœurs immenses
Et de cet amour fou
Et fais quand tu y penses
En souvenir de nous
Une minute de silence
Ecoute passer mes nuits blanches
Dans tes volutes de fumée bleue
Cette minute de silence
Est pour nous deux
Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout
Une minute de silence
Ce qu'il reste, c'est tout
De ces deux cœurs immenses
Et de cet amour fou
Et fais quand tu y penses
En souvenir de nous
Une minute de silence
Une minute de silence
Michel Berger
2.1.07
« Je ne sais comment j’ai pu vivre avec elle si longtemps »
Avec lui, elle le sait.
Chaque jour de sa vie pendant près de trente années, de chaque fibre de son être elle l’a aimé. Son amour était chevillé à son corps. Elle l’a porté en étendard sans honte aucune. Elle l’a senti vivre en elle près de 950 000 secondes. Elle l’aimait. Dans les événements gais, dans les malheurs, dans l’incertude et le chagrin, elle l’aimait. Dans les regards échangés en concert. Dans les disputes mesquines de couple à propos de poubelle ou de cartable. Dans les moments de doute. Dans l’exaltation des réussites.
Son amour n’a jamais failli, n’a jamais faibli. Malgré les rencontres. Dans les épreuves. Dans les confrontations. Même à la fin, lorsque son corps savait déjà ce que son esprit refusait. Dans la trahison lorsqu’est apparue la nudité de la vérité.
How happy is the blameless Vestal's lot!
The world forgetting, by the world forgot;
Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray'r accepted, and each wish resign'd.
Alexander Pope
Cet amour étonnait, dérangeait, exaspérait. Il consolait ou donnait de l’espoir. Il était source de raillerie ou de sarcasme.
Les êtres sont simplement ce qu’ils sont. Ils sont aussi ce qu’ils deviennent.
Chaque morceau du corps supplicié d’Al Khaladj criait l’unicité de Dieu. Tel était encore son amour lorsqu'elle fut découpée.
Aucune Isis n’a recollé l’effondrement de la baliverna. Un jour, elle est morte, et elle a laissé les événements de son passé dépassé derrière elle. Elle se reconstruit une vie à la première personne du singulier. Elle s’est éveillée à la liberté.
Son amour n’a pas été vain. Il l’avait construite et lui avait insufflé souffle dans la tempête. Il lui a fait garder son intégrité. L’amour ne s’éteint pas. Il se répartit autrement. Il lui a érigé un bouclier comme celui de la cité de Dune. Il la protège des danseurs-visages et des abominations, des Golems, et autres Tulkous, enveloppes qui s’épuiseront dans le vain harcèlement des âmes vivantes. D'ailleurs, l’idée lui plaît de rester vivante jusqu’à personne ne sait quand.
Chaque jour de sa vie pendant près de trente années, de chaque fibre de son être elle l’a aimé. Son amour était chevillé à son corps. Elle l’a porté en étendard sans honte aucune. Elle l’a senti vivre en elle près de 950 000 secondes. Elle l’aimait. Dans les événements gais, dans les malheurs, dans l’incertude et le chagrin, elle l’aimait. Dans les regards échangés en concert. Dans les disputes mesquines de couple à propos de poubelle ou de cartable. Dans les moments de doute. Dans l’exaltation des réussites.
Son amour n’a jamais failli, n’a jamais faibli. Malgré les rencontres. Dans les épreuves. Dans les confrontations. Même à la fin, lorsque son corps savait déjà ce que son esprit refusait. Dans la trahison lorsqu’est apparue la nudité de la vérité.
How happy is the blameless Vestal's lot!
The world forgetting, by the world forgot;
Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray'r accepted, and each wish resign'd.
Alexander Pope
Cet amour étonnait, dérangeait, exaspérait. Il consolait ou donnait de l’espoir. Il était source de raillerie ou de sarcasme.
Les êtres sont simplement ce qu’ils sont. Ils sont aussi ce qu’ils deviennent.
Chaque morceau du corps supplicié d’Al Khaladj criait l’unicité de Dieu. Tel était encore son amour lorsqu'elle fut découpée.
Aucune Isis n’a recollé l’effondrement de la baliverna. Un jour, elle est morte, et elle a laissé les événements de son passé dépassé derrière elle. Elle se reconstruit une vie à la première personne du singulier. Elle s’est éveillée à la liberté.
Son amour n’a pas été vain. Il l’avait construite et lui avait insufflé souffle dans la tempête. Il lui a fait garder son intégrité. L’amour ne s’éteint pas. Il se répartit autrement. Il lui a érigé un bouclier comme celui de la cité de Dune. Il la protège des danseurs-visages et des abominations, des Golems, et autres Tulkous, enveloppes qui s’épuiseront dans le vain harcèlement des âmes vivantes. D'ailleurs, l’idée lui plaît de rester vivante jusqu’à personne ne sait quand.
3.12.06
Nous n'étions que des ados attardés.
Quelqu’un a dit de nous : « Nous n'étions que des ados attardés. Trimballant une inexpérience de la vie à travers les décennies. »
Je n’ai pas l’impression d’avoir passé toutes ses années dans l’inexpérience. Ni que l’implacable expérience de ces derniers mois ait entamé ce moi profond. J’ai tissé pendant plus de vingt-cinq ans dans le fil de mes jours ma force quotidienne dans l’amour. Un amour monumental, monolithique, fait de confiance, d’expérience partagée, de soif de connaître. Mon expérience s’est bâtie sur le plaisir des petites choses, de l’exigence des grandes, de la fréquentation impérieuse de la beauté des livres, des objets, des oeuvres d’art ; de la rencontre avec les hommes et leurs traces dans les murettes, les dolmens, les cabanes ; avec les fées et leurs traces sur les chemins, dans les troncs des mues de cigales, dans les échos des sources, les vapeurs du thé et les notes des muses ; dans les sourires des petits, leurs gribouillis, les émerveillements de leurs premières émotions esthétiques et de leurs premiers mots lus. Je me suis nourrie de petits bonheurs, d’émotions champêtres, de rires enfantins et des richesses du vieux monde. La tempête d’hier n’a pu me balayer. Je fais toujours aussi peu de cas du jugement des trentenaires que l’absence d’idéal ronge, des quadragénaires abattus par le quotidien, des quinquagénaires bedonnants cadrés par le raisonnable. En moi est restée la petite fille obstinée et tenace, qui enfermée dans sa prison familiale rêvait d’un lendemain meilleur. Que protège la femme déterminée, qui n’est plus à terre, relevée pour continuer la lutte, la découverte de nouvelles merveilles cachées dans les pages et derrière le col. Que ceux qui se veulent mûrs deviennent blets, là est leur destin.
Je n’ai pas l’impression d’avoir passé toutes ses années dans l’inexpérience. Ni que l’implacable expérience de ces derniers mois ait entamé ce moi profond. J’ai tissé pendant plus de vingt-cinq ans dans le fil de mes jours ma force quotidienne dans l’amour. Un amour monumental, monolithique, fait de confiance, d’expérience partagée, de soif de connaître. Mon expérience s’est bâtie sur le plaisir des petites choses, de l’exigence des grandes, de la fréquentation impérieuse de la beauté des livres, des objets, des oeuvres d’art ; de la rencontre avec les hommes et leurs traces dans les murettes, les dolmens, les cabanes ; avec les fées et leurs traces sur les chemins, dans les troncs des mues de cigales, dans les échos des sources, les vapeurs du thé et les notes des muses ; dans les sourires des petits, leurs gribouillis, les émerveillements de leurs premières émotions esthétiques et de leurs premiers mots lus. Je me suis nourrie de petits bonheurs, d’émotions champêtres, de rires enfantins et des richesses du vieux monde. La tempête d’hier n’a pu me balayer. Je fais toujours aussi peu de cas du jugement des trentenaires que l’absence d’idéal ronge, des quadragénaires abattus par le quotidien, des quinquagénaires bedonnants cadrés par le raisonnable. En moi est restée la petite fille obstinée et tenace, qui enfermée dans sa prison familiale rêvait d’un lendemain meilleur. Que protège la femme déterminée, qui n’est plus à terre, relevée pour continuer la lutte, la découverte de nouvelles merveilles cachées dans les pages et derrière le col. Que ceux qui se veulent mûrs deviennent blets, là est leur destin.
11.10.06
Avec le temps
Je ne compterai pas les larmes que j’ai versées sur cette chanson chaque fois que je l’entendais. Que ce soit par Léo Ferré, par Dalida très différente
. Elle me bouleversait.
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Les chansons sont pour moi un élément essentiel de la vie, les échos
de mon âme, les signes du quotidien.
Celle-ci m’apparaissait insupportable, épouvantable (un lapsus m’a fait écrire éprouvantable) inacceptable.
Ces derniers mois, je ne voulais même pas l’écouter, je coupais l’autoradio.
Et puis je l’ai entendu par hasard, en entier, et je l’ai écoutée.
Un nouvel écho, un nouveau signe.
Je ne la trouve plus insupportable, épouvantable, inacceptable.
Elle est pleine d’enseignement, désabusée sûrement, mais très sage.
Elle est simplement apaisante.
Il y a simplement pour moi beaucoup de nostalgie à ne plus utiliser les mots des pauvres gens.
Avec le temps, va, tout va bien.
. Elle me bouleversait.
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Les chansons sont pour moi un élément essentiel de la vie, les échos
de mon âme, les signes du quotidien.
Celle-ci m’apparaissait insupportable, épouvantable (un lapsus m’a fait écrire éprouvantable) inacceptable.
Ces derniers mois, je ne voulais même pas l’écouter, je coupais l’autoradio.
Et puis je l’ai entendu par hasard, en entier, et je l’ai écoutée.
Un nouvel écho, un nouveau signe.
Je ne la trouve plus insupportable, épouvantable, inacceptable.
Elle est pleine d’enseignement, désabusée sûrement, mais très sage.
Elle est simplement apaisante.
Il y a simplement pour moi beaucoup de nostalgie à ne plus utiliser les mots des pauvres gens.
Avec le temps, va, tout va bien.
29.9.06
J'ai vu mourir le monde ancien
11 Septembre 2001. Je n'oublierai jamais ce jour. J'étais dans ma classe, je recevais des parents quand ma collègue a surgi pour m'annoncer la chute des tours. Bien sûr je n'y ai pas cru.
Après, j'ai fait comme tout le monde. J'ai regardé la télévision. Je ne savais pas que je vivais la fin de beaucoup de choses. Je pressentais que cet événement allait avoir des conséquences pour le monde, mais je ne savais pas qu'elle allait détruire le mien.
Depuis ce jour là, la vie a changé pour moi. Ce n'est pas seulement ma vision qui en a changé, mais sans doute la plupart des gens ont changé ce jour là sans s'en rendre compte, ou quelque chose en eux est venu au jour.
Les heures suivantes, beaucoup de gens les ont oubliés. Pas moi. La sensation de total parano. Le regard de beaucoup de gens changeaient. Leur regard sur les Juifs, et la juive que j'étais. Je n'avais jamais connu ça avant. Etre coupable de quelque chose sans qu'on sache très bien quoi, et sans avoir rien fait. Même plus tard, quand on a su que ce n'étaient pas les Palestiniens. On a reparlé des juifs. Des amis ont été insultés, des enfants d'amis ont été agressés. Mais ce qui était pire, c'étaient les commentaires : "oui, tu comprends, avec tout ce qui se passe en Israël". J'ai compris de l'intérieur les sentiments des générations précédentes. J'ai compris que le plus jamais ça ça n'existe pas. J'ai compris que tout pouvait recommencer.
Quelque chose de la confiance dans le monde s'est rompu, qui n'est pas revenu. Bien sûr, le temps a passé. Mais je n'ai pas oublié. Il y a quelque chose de la vigilance qui veille toujours au fond de moi.
Certains autour de moi ne s'en sont pas remis. Touchés, aigris. Pire, contaminés. Ils sont devenus injustes, amers, et ont perdu peu à peu leurs repères moraux. tout devenait possible. D'eux j'ai été victime aussi. Le mal partout tapi dans l'ombre, je n'y croyais pas et il a surgi.
Pourtant, le monde est toujours éclairé, il va toujours comme il peut. On dit qu'il repose sur une poignée de Justes. J'en connais quelques uns, et cela suffit pour me donner courage en l'avenir. J'ai bravé la tempête et je tiens la route. Dans l'oeil de cyclone ?
Après, j'ai fait comme tout le monde. J'ai regardé la télévision. Je ne savais pas que je vivais la fin de beaucoup de choses. Je pressentais que cet événement allait avoir des conséquences pour le monde, mais je ne savais pas qu'elle allait détruire le mien.
Depuis ce jour là, la vie a changé pour moi. Ce n'est pas seulement ma vision qui en a changé, mais sans doute la plupart des gens ont changé ce jour là sans s'en rendre compte, ou quelque chose en eux est venu au jour.
Les heures suivantes, beaucoup de gens les ont oubliés. Pas moi. La sensation de total parano. Le regard de beaucoup de gens changeaient. Leur regard sur les Juifs, et la juive que j'étais. Je n'avais jamais connu ça avant. Etre coupable de quelque chose sans qu'on sache très bien quoi, et sans avoir rien fait. Même plus tard, quand on a su que ce n'étaient pas les Palestiniens. On a reparlé des juifs. Des amis ont été insultés, des enfants d'amis ont été agressés. Mais ce qui était pire, c'étaient les commentaires : "oui, tu comprends, avec tout ce qui se passe en Israël". J'ai compris de l'intérieur les sentiments des générations précédentes. J'ai compris que le plus jamais ça ça n'existe pas. J'ai compris que tout pouvait recommencer.
Quelque chose de la confiance dans le monde s'est rompu, qui n'est pas revenu. Bien sûr, le temps a passé. Mais je n'ai pas oublié. Il y a quelque chose de la vigilance qui veille toujours au fond de moi.
Certains autour de moi ne s'en sont pas remis. Touchés, aigris. Pire, contaminés. Ils sont devenus injustes, amers, et ont perdu peu à peu leurs repères moraux. tout devenait possible. D'eux j'ai été victime aussi. Le mal partout tapi dans l'ombre, je n'y croyais pas et il a surgi.
Pourtant, le monde est toujours éclairé, il va toujours comme il peut. On dit qu'il repose sur une poignée de Justes. J'en connais quelques uns, et cela suffit pour me donner courage en l'avenir. J'ai bravé la tempête et je tiens la route. Dans l'oeil de cyclone ?
6.8.06
Du bonheur d’être veuve
Au mémorial de Caen, il y avait une exposition sur Saint-Exupéry et sa femme Consuelo. Des photos, des objets personnels, des films. Je supporte désormais très bien les fictions autour de l’amour, même les plus tristes. Mais je ne supporte toujours pas les histoires vraies. En boucle était diffusée la prière que Saint-Exupéry avait écrite pour que sa femme l’utilise à la première personne :une petite merveille du genre faites qu’il disparaisse le premier car il ne pourrait vivre sans moi. Je n’ai pas tenu le coup et je suis vite partie.
Les veuves ne connaissent pas leur bonheur. Tristan bedonnant et râleur, Roméo tombant dans les bras d’une autre cousine, Pelleas dans ceux de son meilleur ami. Qu’il doit être doux de pleurer la mort de l’être parfait, parti dans son idéal d’amoureux, le cœur rempli de soi, fidèle et tendre.
Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert
Cette chanson, Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là, mes amours mortes
En auront fini de mourir
(Serge Gainsbourg)
Les veuves ne connaissent pas leur bonheur. Tristan bedonnant et râleur, Roméo tombant dans les bras d’une autre cousine, Pelleas dans ceux de son meilleur ami. Qu’il doit être doux de pleurer la mort de l’être parfait, parti dans son idéal d’amoureux, le cœur rempli de soi, fidèle et tendre.
Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert
Cette chanson, Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là, mes amours mortes
En auront fini de mourir
(Serge Gainsbourg)
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